Le petit terrain était autrefois un dépôt de bois et charbon. Aujourd’hui à chaque nouvelle vente, les maisonnettes de la rue font place peu à peu à des immeubles “promoteurs”. Pour s’inscrire dans cette évolution inévitable, la famille a choisi de bâtir une maison de ville plutôt introvertie, d’aspect robuste, avec sur rue des ouvertures dimensionnées à une échelle spécifique, pour échapper à la concurrence de ses grands voisins. De retour d’Alger, on retient l’idée d’une maison blanche à terrasse, avec des points de vues sur l’extérieur protégés de l’extérieur. Comme en méditerranée le soleil entre dans toutes les pièces, pour ponctuer chaque moment de la journée d’un rayon singulier.
Et le béton blanc auto-plaçant est arrivé presque par hasard dans l’histoire, à la faveur d’un appel d’offres qu’il a remporté contre les constructeurs bois, alors encore trop chers. Mais ses nombreuses qualités l’ont fait adopter à l’unanimité: rustique et frais comme la pierre l’été, vivant et lumineux comme le travertin romain, solide et protecteur…