Oriel : avancée vitrée en saillie sur la rue, mais dont le sol n’est pas forcément en continuité de la pièce qu’il prolonge.

Oriel de la maison J. à Bagnolet

Limité réglementairement, le séjour ne pouvait pas s’étendre vers l’arrière du terrain. Du coup, la solution de l’oriel a été explorée, car elle permet de capter plus de lumière et prendre une vue lointaine dans l’axe de la rue. Or la réglementation concernant les saillies de bâtiments sur l’espace public s’émiette, parfois dans une certaine indifférence, entre le Code de la Construction (niveau national), la réglementation départementale et le règlement communal…. Cette situation assez confuse a permis ici de créer, un peu en dehors du cadre juridique, un oriel au-dessus du domaine public de 4m² de surface habitable, en continuité du plancher du séjour.

Et le règlement communal limite aussi à 75% l’emprise totale du bâtiment rabattu au sol par rapport à la surface du terrain. L’oriel échappe donc à ce calcul, car il est implanté sur le domaine public…

Cette maison a fait l’objet de la visite en 2007 d’une équipe d’architectes-urbanistes instructeurs en formation, intéressés par cette disposition.